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Première Participation au Congrès de l'EAN

Retour d’une première participation au Congrès de l'EAN :

 

            Comme un certain nombre d'entre vous le savent, du 28 au 31 mai s'est tenu le 2ème congrès de l'EAN à Copenhague. Dans sa nouvelle formule, la fusion de l’EFNS et de l’ENS  réuni sur quelques jours l'ensemble de la communauté neurologique européenne, avec quelques incartades géographiques évidemment bienvenues. Mais, pour les plus jeunes, et les aérophobiques, comment se passe un congrès, et à qui s'adressse-t-il ? Grâce au soutien de la SFN, nous avons été plusieurs à faire partie du voyage, et il paraît assez naturel de vous rapporter cette première expérience.

 

            Avant de faire sa valise, il faut savoir que le congrès de l'EAN s'adresse à tous les neurologues, seniors ou internes, clinicien ou encore chercheurs. Il est l'occasion de présenter les dernières actualités de la neurologie, en recherche clinique comme fondamentale. L'occasion aussi de bénéficier d'un certain nombre de formations, en plus petit groupe, appelé « teaching course »,  payant mais peu onéreux, sur des thématiques très variées, et prodiguées par des experts européens reconnus.

            Au moment de faire sa valise, il est recommandé, d’avoir bien envoyé avant la dead-line un abstract sur une étude qu’on a menée, ou bien un cas clinique intéressant et d’avoir postulé pour une  bourse de l’EAN. En effet, en cas d’acceptation, l’EAN accorde de nombreuses bourses qui financent l’inscription et l’hébergement, et si l’on est membre Junior de la SFN celle-ci prend en charge le transport. Au cas, où la bourse n’est pas accordée, la SFN prend en charge l'inscription et à nous de trouver le financement complémentaire. Les présentations sont classiquement des posters, mais il ne tient qu'à vous de proposer un abstract pour une communication orale.

            Pour déballer sa valise, plusieurs options sont possibles et nous avions opté pour une location en « Airbnb » dans le centre de Copenhague. Mais il est possible de trouver un hôtel (proposé et financé si l'on est bénéficiaire de la bourse de l'EAN), ou tout autre mode d’hébergement.

            Une fois sur place, l'organisation est très fluide, et il ne prend que quelques minutes pour faire son « check in » et obtenir son badge sésame. Le congrès est organisé en plusieurs sessions. Des sessions orales classiques, ayant chacune un domaine spécifique, qui se composent de présentations orales originales, suivies de questions ouvertes, et animées par des « chair person ». On peut également trouver, comme cité plus haut des « teaching courses », couvrant de vastes champs de la neurologie (à noter qu'un recueil écrit de la formation est fourni à la sortie). Des séances dédiées à la présentation des posters ont lieu dans la journée. Les posters sont ainsi rassemblés par thématique, et les auteurs bénéficient de 5 minutes pour exposer leurs travaux, et répondre aux éventuelles questions. De l'ouverture à 8h30, jusqu'à la fermeture vers 18h30, il faut savoir qu'il est impossible d'assister à toutes les présentations, ni de voir tous les posters, mais la fluidité de l'organisation permet de faire un petit programme personnalisé en sélectionnant les présentations ou les orateurs que l’on souhaite écouter. Il y a bien sûr une pause déjeuner sous forme de buffet accessible à tous. Au cours de la journée, il est possible de faire des rencontres de tous horizons, notamment des internes des autres pays, afin d'échanger sur nos formations, et nos modes d'exercice respectifs etc... Il est par contre à regretter l'absence de session rencontre dédiée, notamment parmi les jeunes internes, rendant ces échanges difficiles. Je ne précise pas que la langue du congrès est l'anglais, l'idée du danois avait ici été abandonnée.

            Avant de refaire sa valise, les adeptes des découvertes neurologiques ne démentiront pas qu'il est agréable de découvrir cette ville et ce peuple qui nous accueillent, le temps d'un congrès. Après les sessions de l'après-midi, libre à vous de flâner au gré de vos envies. Il existe de très bons guides pour cela.

            De retour au bercail, sa valise dans le placard, on se dit que c'était une très bonne expérience, riche de nouveautés, rencontres, expertises, enseignements. Et on espère que les valises françaises seront toujours représentées, falquées du sigle SFN, qui fait beaucoup pour faire partir les internes, membres Juniors.

                                                                                     

Clément Vialatte de Pémille (Interne, Paris)